Procès de trois policiers pour violences volontaires lors de l’interpellation de Théo

Procès de trois policiers pour violences volontaires dans l’affaire Théo

À la cour d’assises de Seine-Saint-Denis, le procès de trois anciens collègues de la BST d’Aulnay-sous-Bois a débuté. Ils sont jugés pour des actes de « violences volontaires » avec circonstances aggravantes lors d’une interpellation malheureuse. Les accusés, soutenus par des policiers en civil et des syndicalistes, ont plaidé leur légitimité lors de l’interpellation. Le principal accusé, ayant provoqué la blessure irréversible de Théo, a exprimé sa compassion envers la victime, tout en mentionnant les conséquences tragiques de cette affaire sur sa propre vie.

Clotilde D. a réalisé une enquête de personnalité sur l’un des accusés, mettant en avant son parcours professionnel exemplaire et son engagement pour aider autrui. Ses collègues et sa hiérarchie ont témoigné en sa faveur, soulignant son sérieux et sa détermination. Néanmoins, l’accusé affirme avoir tout perdu à cause de cette affaire, se sentant victime de médiatisation et de crucifixion politique.

Au début du procès, les accusés n’ont pas encore été interrogés sur les gestes violents qui leur sont reprochés. Une première journée d’audience a plutôt été consacrée à l’étude de leur parcours, de leurs personnalités et de leur situation actuelle. Le procès promet de soulever des enjeux importants autour de la légitimité des actions policières et de la responsabilité des agents dans de telles situations.

Pour aller plus loin:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *