Affaire d’escroquerie : le « Madoff du Maine-et-Loire » face à la justice

Le « Madoff du Maine-et-Loire » face à la justice

L’accusé, surnommé le « Madoff du Maine-et-Loire », est au centre d’une affaire d’escroquerie de grande ampleur, où 57 plaignants le poursuivent pour avoir détourné près de 16 millions d’euros. L’accusé se défend en soutenant qu’il a été victime d’un complot visant à lui faire du bien, affirmant que « des pluies de fonds tombaient toutes seules sans que je n’aie rien demandé ». Parmi les victimes, une ancienne attachée de presse de 61 ans, qui était une amie proche de l’accusé, témoigne de sa confiance absolue en celui-ci, avant de réaliser que son épargne avait disparu à la suite d’un placement prétendument « sans risque ». Elle fait partie d’une cinquantaine d’investisseurs, principalement issus de la grande bourgeoisie et de l’aristocratie de l’Ouest, qui auraient été escroqués au début des années 2010 pour un montant total de 16 millions d’euros.

L’amitié trahie

Catherine D., une des victimes d’escroquerie, raconte sa relation avec l’accusé, qui remonte à une émission de télé-réalité diffusée sur TF1 en 2007. Malgré une grande différence d’âge, une solide amitié s’était liée entre eux. Plus tard, elle explique avoir été séduite par les promesses de rendements élevés et sans risque faites par l’accusé, pensant placer son épargne en prévision du changement de sa voiture. Cependant, lorsqu’elle a voulu récupérer son argent, l’accusé a prétendu avoir tout perdu, laissant la plaignante amère et choquée par cette trahison, particulièrement en raison de leur lien d’amitié et de leur handicap commun.

Le prévenu se défend

Au procès, l’accusé se justifie en affirmant avoir été dépassé par le succès de son entreprise et les sommes d’argent qui affluaient sans qu’il n’ait rien demandé. Il est soupçonné d’avoir détourné une partie des fonds pour son train de vie personnel, notamment des dépenses somptuaires telles qu’un mariage en Italie et des biens de luxe. Il soutient n’avoir jamais eu l’intention de voler qui que ce soit, mais avoir été dépassé par les événements. Le procès doit se poursuivre jusqu’au 25 janvier, tandis que les victimes expriment leur colère et leur désillusion, espérant malgré tout que la justice pourra être rendue.

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