Fragilité de la coalition au pouvoir en Espagne

La fragilité de la coalition au pouvoir en Espagne

Moins de deux mois après sa reconduction à la présidence du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez connaît un début de mandat inquiétant. Les trois premiers décrets-lois de la législature ont été mis en péril par les nouvelles exigences du parti de la droite séparatiste catalane, Junts (Ensemble). Après avoir accordé une loi d’amnistie controversée en échange de leurs votes lors du vote d’investiture, le Parti socialiste se retrouve désormais dans une position délicate, dépendant des exigences de Junts pour asseoir la stabilité de leur gouvernement de coalition.

Les compromis de Pedro Sánchez

La journée parlementaire du mercredi 10 janvier a illustré l’extrême fragilité de la majorité de Pedro Sánchez. Bien que deux des trois décrets soumis au Parlement aient été adoptés, le chef du gouvernement a dû marchander avec Junts et faire face à l’intransigeance de ses alliés supposés de Podemos, dont les cinq élus ont rejeté le troisième décret. La coalition au pouvoir, allant de la gauche radicale aux indépendantistes basques et catalans, a montré ses failles, laissant entrevoir les défis à venir pour Pedro Sánchez.

La gouvernance difficile de Pedro Sánchez

L’extrême fragilité de la majorité au pouvoir a été mise en lumière lors du premier vote-clé de la législature. L’échec du gouvernement à faire adopter l’ensemble des trois textes a souligné les défis auxquels il devra faire face. La coalition, composée de socialistes, de la gauche radicale et des indépendantistes, peine à assurer une gouvernance stable, laissant planer l’incertitude sur la capacité de Pedro Sánchez à mener à bien son mandat dans un contexte politique complexe.

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