Réfugiés ukrainiens à Alençon
Depuis l’arrivée des premiers réfugiés ukrainiens à Alençon à la fin de l’hiver 2022, la vie a repris son cours dans la ville. Pourtant, malgré l’oubli médiatique, ces réfugiés sont toujours bien présents, principalement des femmes, se retrouvant dans les files d’attente des associations caritatives de la ville. Mais un visage détonne, celui d’un adolescent, Danylo Shatalov, qui a fui son village dans le sud de l’Ukraine après l’occupation de la Russie. Il a quitté l’Ukraine pour Cracovie en Pologne, puis pour la France, où il partage une chambre avec un autre réfugié ukrainien. Il ne veut pas se battre et rêve de partir au Canada, loin de l’Ukraine et de la guerre.
Réfugiés ukrainiens à Monclar-de-Quercy
Au mois de décembre, 103 réfugiés ukrainiens ont été logés à Monclar-de-Quercy, dans le Tarn-et-Garonne, parmi lesquels se trouvent des enfants, des familles et des personnes âgées. Parmi eux, Nikita, cinq ans, fait partie des 28 enfants ukrainiens scolarisés dans la commune. Sa mère, venue de Kharkiv, est arrivée avec sa mère et ses deux enfants en juillet dernier. Certains travaillent, d’autres sont en formation, mais l’accueil des Ukrainiens semble moins prioritaire depuis que l’actualité s’est tournée vers d’autres sujets.
Réfugiés ukrainiens à Saint-Étienne
Depuis le début de la guerre en Ukraine en février 2022, plusieurs centaines de déplacés ukrainiens se sont installés à Saint-Étienne. D’après un rapport de la Cour des comptes publié en février 2023, l’accueil de ces déplacés a coûté environ 630 millions d’euros à la France en 2022, soit deux fois plus que pour les exilés « classiques ». Cependant, des questions se posent quant à un traitement de faveur accordé aux Ukrainiens. La situation des réfugiés reste préoccupante, rappelant la nécessité de ne pas oublier ceux qui continuent de souffrir des conséquences de la guerre en Ukraine.