Les nouveaux radars urbains en France: ce qu’il faut savoir
Depuis le début de l’année, la France a vu l’installation de nouveaux radars urbains, plus petits et discrets que les tourelles, dans plusieurs villes du pays. Ces radars, appelés « Équipements de terrain urbains » (ETU), sont conçus pour se fixer sur le mobilier urbain comme les lampadaires, et sont déjà opérationnels dans quelques villes telles que Toulouse, Marseille, Montpellier, Montbéliard et Belfort. Ils sont déployés pour détecter les excès de vitesse et le non-respect des feux rouges, avec la possibilité de cibler d’autres infractions à l’avenir.
Le fonctionnement de ces radars est basé sur le principe du leurre: sur cinq cabines installées, une seule est équipée d’un radar actif, qui est déplacé d’une boîte à l’autre. Cette méthode a montré son efficacité, incitant les automobilistes à ralentir même en présence de cabines vides. Deux sociétés se partagent la fabrication de ces radars: Parifex et Idemia, qui produisent respectivement les modèles Nomad et Mesta Compact. Les amendes pour les infractions constatées par ces radars peuvent aller jusqu’à 375€ en fonction du délai de paiement, en plus d’un retrait de points sur le permis de conduire.
La mise en service de ces radars a pris du retard, mais depuis le 16 janvier, plusieurs villes ont annoncé l’activation de ces nouveaux équipements pour contrôler la circulation. Avec l’installation de ces nouveaux radars, la sécurité routière en France connaît une évolution significative, apportant des changements dans la détection et la verbalisation des infractions au sein des agglomérations urbaines.