La situation à Gaza : les bombardements se poursuivent
Dimanche 21 janvier, plusieurs bombardements israéliens ont eu lieu à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Les opérations militaires se sont également étendues en Cisjordanie, tandis que le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a réaffirmé son opposition à une « souveraineté palestinienne ». Il a expliqué lors d’un entretien téléphonique avec le président américain, Joe Biden, que Israël doit « s’assurer que Gaza ne constituera plus une menace », ce qui contredit selon lui la demande de souveraineté palestinienne. La guerre, qui entre dans son 107e jour, a déclenché un tollé au niveau international et mis à l’épreuve les relations de l’État hébreu avec ses alliés.
La riposte israélienne aux attaques du Hamas a coûté la vie à plus de 25 000 Palestiniens en grande majorité des femmes, des enfants et des adolescents. Plus de 1,7 million de personnes ont été déplacées à cause de la guerre et les besoins humanitaires sont criants. Malgré les appels de la communauté internationale en faveur d’un cessez-le-feu humanitaire, le premier ministre israélien refuse d’y mettre fin et promet de poursuivre la guerre « jusqu’à la victoire totale » contre le Hamas, classé terroriste par les États-Unis et l’Union européenne.
La France réagit face à l’opposition israélienne
Le chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné a réagi aux propos du Premier ministre israélien, affirmant que « les Palestiniens ont le droit à la souveraineté et à un État ». Il a déclaré que la France restera fidèle à son engagement pour atteindre ce but, en soulignant l’importance de la solution à deux États. Les États-Unis et l’Europe plaident en faveur de cette solution, mais se heurtent à l’opposition ferme du gouvernement israélien. La situation actuelle, marquée par les bombardements réguliers et le déplacement de milliers de Palestiniens, souligne la nécessité d’un règlement rapide et pacifique du conflit.
Appel à un cessez-le-feu immédiat
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » à Gaza. Il a souligné que « le refus d’accepter la solution à deux États pour les Israéliens et les Palestiniens, ainsi que le déni du droit à un État pour le peuple palestinien, sont inacceptables », et prolongeraient « indéfiniment un conflit qui est devenu une menace majeure pour la paix et la sécurité mondiales ». La situation critique à Gaza ne laisse aucun doute quant à l’urgence d’une intervention internationale pour mettre fin aux hostilités et engager un processus de paix durable.