Les pêcheurs français contraints de rester à quai pour protéger les dauphins
Une décision du Conseil d’État oblige 450 bateaux de pêche français à rester à quai pendant un mois afin de protéger les petits cétacés victimes de captures accidentelles dans le golfe de Gascogne. Cette mesure a suscité une vive réaction parmi les marins, qui se sentent lésés par cette interdiction. En effet, certains armateurs ont investi des sommes considérables dans du nouveau matériel et redoutent les conséquences financières de cette période d’arrêt.
Les pêcheurs contestent cette décision et expriment leur colère envers les associations écologistes à l’origine du recours déposé auprès du Conseil d’État. Ils remettent en question l’efficacité des dispositifs mis en place pour limiter les captures accidentelles de dauphins, affirmant que les appareils acoustiques fonctionnent. De leur côté, les poissonniers expriment également leur inquiétude quant à une possible baisse des volumes de poisson et une augmentation des prix pendant cette période d’arrêt.
Impact sur la filière de pêche et mobilisation des professionnels
Les pêcheurs redoutent l’impact de cette interdiction sur l’ensemble de la filière de pêche, craignant notamment une baisse du chiffre d’affaires et une concurrence accrue du poisson d’élevage. Malgré les annonces d’indemnisation pour compenser les pertes des entreprises de pêche, de nombreux marins déclarent ne pas vouloir être des assistés et affirment vouloir vivre avant tout de leur métier. Une journée de mobilisation est d’ailleurs prévue pour exprimer leur mécontentement.
Les professionnels s’inquiètent de l’impact de cette fermeture sur l’approvisionnement en poisson et redoutent une possible perte de clientèle. Si la protection des dauphins est au cœur de cette mesure, les pêcheurs mettent en avant les investissements réalisés pour limiter les captures accidentelles, remettant en question la pertinence de cette période d’arrêt qui affecte l’ensemble de la filière de pêche.
