Procès des attentats de Carcassonne et de Trèbes : les premières audiences
Le procès des attentats de Carcassonne et de Trèbes, survenus le 23 mars 2018, s’est ouvert ce lundi 22 janvier 2024 devant la cour d’assises spéciale de Paris. L’un des sept accusés, Baghdad Haddaoui, n’a pas répondu à sa convocation pour le délit de non-dénonciation de crime terroriste. Lors de la première journée d’audience, le parcours de Radouane Lakdim le jour des attentats a été retracé, ainsi que l’enquête menée par la sous-direction antiterroriste (SDAT). Ce mardi 23 janvier, les accusés devraient prendre la parole pour la première fois.
Questions autour de l’enquête et des accusés
Le commissaire de la SDAT a répondu aux questions des avocats et du ministère public lors de la deuxième journée d’audience du procès. Des interrogations ont notamment porté sur la découverte d’un sac par un ancien avocat d’Ahmed Arfaoui, ainsi que sur l’absence de l’ADN de ce dernier au domicile des Lakdim. Des éléments ont également été dévoilés sur les armes et munitions retrouvées chez la famille Lakdim lors de la perquisition, tandis que des avocats ont soulevé l’absence de lien entre Radouane Lakdim et le Super U de Trèbes ainsi que l’envoi de vidéos par le terroriste à ses proches avant les attentats.
Le témoignage du colonel Sébastien Gay
Le colonel Sébastien Gay, présent lors des attentats de Trèbes en tant que patron des gendarmes de l’Aude, a partagé son expérience lors du procès. Il a relaté la situation lors de la prise d’otages au Super U de Trèbes et a évoqué le geste héroïque d’Arnaud Beltrame qui s’était substitué à une otage. Son témoignage a permis de comprendre la complexité des événements et le déroulement de l’intervention des forces de l’ordre.