Assassinat d’un procureur à Guayaquil : un nouveau coup dur pour l’Equateur en guerre contre le crime organisé
La situation sécuritaire en Equateur s’est encore dégradée avec l’assassinat du procureur chargé de l’enquête sur l’assaut et la prise d’otages dans les studios d’une chaîne de télévision à Guayaquil. Cet événement intervient dans un contexte de guerre interne contre les gangs de narcotrafiquants, avec près de 20 000 militaires déployés pour rétablir l’ordre. L’arrestation de deux suspects liés au meurtre du procureur semble être un premier pas vers la résolution de cette affaire, qui laisse le pays sous le choc.
Le procureur César Suárez enquêtait sur plusieurs dossiers sensibles liés au crime organisé, notamment la prise d’otages dans un studio de télévision et la fuite d’un chef de gang de la prison de Guayaquil. Son assassinat brutal, avec une douzaine d’impacts de balles dans sa voiture, démontre la volonté des groupes mafieux de défier l’Etat et de poursuivre leurs attaques malgré le déploiement massif des forces de l’ordre. Ce nouvel événement tragique vient s’ajouter à une série de violences qui ont déjà fait près de 19 morts depuis le début de l’année.
Les procureurs et enquêteurs en Equateur sont particulièrement exposés aux menaces des organisations criminelles actives dans le pays, rappelant l’assassinat en juin dernier du procureur Leonardo Palacios et les menaces directes à l’encontre de la procureure générale. Face à cette situation, les autorités équatoriennes ont lancé une vaste opération dans le complexe pénitentiaire de Guayaquil pour contrôler la situation et appréhender les responsables des violences. La résolution de cette crise sécuritaire reste une priorité absolue pour le gouvernement équatorien.
