La déclaration d’impôts 2024 : des simulateurs pour faciliter la tâche des contribuables
La date fatidique de la déclaration d’impôts approche à grands pas et pour certains contribuables, elle est synonyme de stress et de confusion. Pour les aider, le gouvernement a mis en place deux simulateurs permettant d’estimer le montant des impôts en seulement quelques clics. Le premier simulateur, un « modèle simplifié », prend en compte les salaires, pensions, revenus immobiliers et autres, tandis que le deuxième, « modèle complet », permet de déclarer divers types de revenus tels que ceux d’une activité commerciale, libérale ou agricole. Il est désormais possible de prévoir le montant à payer en avril 2024, en tenant compte du nouveau barème d’impôt sur le revenu indexé à 4,8%.
Le calendrier fiscal de 2024 : les échéances à ne pas manquer
La nouvelle année apporte avec elle son lot d’échéances fiscales qu’il ne faudra pas manquer. En janvier 2024, le versement de l’avance des réductions et crédits d’impôt a été lancé, suivi en avril par la campagne de déclaration des revenus, où les contribuables devront s’acquitter de cette obligation. En mai-juin, les dates limites pour envoyer sa déclaration de revenus seront fixées, avec des délais différents selon les départements. Entre fin juillet et début août, les contribuables recevront leur avis d’impôt sur les revenus et la situation des contribuables ayant reçu une avance de 60% pour les réductions et crédits d’impôt sera régularisée. Le mois de septembre marque le début du paiement du solde de l’impôt pour les contribuables, suivi en octobre par le paiement de la taxe foncière pour les propriétaires et enfin, en décembre, le paiement de la taxe d’habitation pour les résidents secondaires.
Les principales mesures fiscales intéressant les entreprises pour 2024
La loi de finances pour 2024 comporte plusieurs mesures fiscales intéressant les entreprises. Il est prévu un aménagement de la suppression progressive de la CVAE (Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises) qui sera échelonnée sur quatre ans pour aboutir à sa suppression totale en 2027. Un crédit d’impôt au titre des investissements en faveur de l’industrie verte sera mis en place, visant à soutenir les activités contribuant à la production de technologies indispensables à la transition énergétique. De plus, la loi prévoit l’imposition minimale des multinationales et grands groupes nationaux, ainsi que la modification du régime de la franchise en base de TVA.
