Une start-up en pleine expansion
Le directeur général d’une société medtech française, Carmat, a récemment annoncé le lancement d’une augmentation de capital de 15 millions d’euros afin de soutenir le développement de la prothèse de coeur intégrale, Aeson. Cette entreprise, créée en 2008 par une collaboration entre un Pr Alain Carpentier et l’industriel Jean-Luc Lagardère, est sur le point de porter sa capacité de production à 500 coeurs par an à l’usine de Bois-d’Arcy en 2024. Avec un objectif de rentabilité en 2027, Carmat vise à devenir le leader sur le marché du coeur artificiel, offrant une alternative à la transplantation cardiaque.
Une augmentation de production et des enjeux financiers
En vue d’accroître son activité, la société Carmat a entamé une augmentation de capital de 15 millions d’euros, pouvant aller jusqu’à 19,8 millions d’euros. Ceci permettra à l’entreprise de résoudre l’insuffisance de son fonds de roulement à douze mois, estimée entre 37 et 40 millions d’euros, mais aussi de viser une capacité de production de 500 coeurs artificiels Aeson par an. Les projections financières restent ambitieuses, avec un chiffre d’affaires estimé entre 14 et 20 millions d’euros pour l’année 2024, et l’objectif d’atteindre une capacité de production de 1000 coeurs par an d’ici 2027.
Des avancées significatives dans le domaine médical
Carmat espère établir Aeson comme la première alternative à la transplantation cardiaque. Avec des recherches cliniques menées dans une dizaine d’hôpitaux en France jusqu’en 2025, la société compte étendre son activité en Europe et au Moyen-Orient. Malgré les défis persistants, notamment liés à la pénurie de greffons et à la nécessité de prouver la fiabilité et la sécurité de la technologie, Carmat reste optimiste quant à l’avenir de la medtech et à son impact sur le domaine médical.