Hausse des rendements pour le fonds en euros de l’assurance-vie en 2023

Rendement en forte hausse pour le fonds en euros de l’assurance-vie pour 2023

Les rendements des fonds en euros pour l’année 2023 ont été annoncés, et une nette amélioration est à prévoir. En effet, selon les estimations de Good Value For Money, un taux moyen de 2,5% est attendu au titre de 2023, en hausse par rapport à la moyenne de 1,91% en 2022. Cette augmentation n’a pas manqué de surprendre, avec des taux décevants pour certains établissements et des hausses remarquables pour d’autres.

Les banques, les intermédiaires financiers et les assureurs encouragent fortement à investir dans l’assurance-vie, dont la part du fonds euro et sa garantie de capital constituent 60% des €1 890 milliards d’épargne gérée en France. Cependant, malgré cette hausse significative, le Livret A demeure le placement préféré des Français, détenant environ 369 milliards d’euros d’encours, et 9 foyers sur 10 en possèdent au moins un.

Des contrastes marqués dans les rendements des fonds en euros en 2023

Les rendements des fonds en euros en 2023 ont connu des variations importantes, allant de 0 % pour certaines offres à 4,45 % pour d’autres. Selon Cyrille Chartier-Kastler, le fondateur de Good value for money, le taux moyen (avant prélèvements sociaux) est attendu entre 2,50 % et 2,70 %, mais sous la pression de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, il devrait baisser à 2,65 %. Ces différences marquées témoignent d’une segmentation croissante du marché et de la diversité des offres disponibles.

Des difficultés rencontrées par certaines associations d’épargnants

Malgré les hausses générales des rendements, certaines associations d’épargnants, telles que l’Afer et l’Agipi, ont affiché des rendements décevants pour 2023, en deçà de la moyenne du marché. Ces résultats s’expliquent en partie par la composition majoritairement constituée d’obligations, dont la valeur a été impactée par le contexte des taux d’intérêts bas des années précédentes. De plus, ces associations n’ont pas eu la possibilité de puiser dans leurs réserves pour relever ces rendements, contrairement à certaines banques et assureurs.

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