La Bourse de Paris connaît une forte hausse grâce aux chiffres encourageants de l’emploi américain.

La Bourse de Paris termine la semaine en fanfare en enregistrant une hausse de 6,17% en novembre, puis une nouvelle augmentation de 2,95% au cours du mois de décembre, et culmine à 7.526,55 points, soit à moins de 36 points de son record absolu d’avril dernier. Cette frénésie d’excitation découle en grande partie des chiffres encourageants de l’emploi américain, qui ont servi de catalyseur à la hausse du CAC 40 à 7.526,55 points.
En effet, bien que l’économie américaine ait créé 199.000 postes en novembre – soit plus que les 185.000 emplois attendus – cette augmentation s’avère trompeuse. En excluant certains secteurs, qui ont bénéficié d’un coup de pouce très ponctuel, tels que le retour au travail des employés des secteurs de l’automobile et du cinéma, on constate que l’économie a en réalité créé seulement 26.000 emplois en dehors de ces secteurs non cycliques. Ces chiffres confirment ainsi un ralentissement de la croissance au quatrième trimestre, marqué également par des créations d’emplois inférieures à la moyenne observée l’année précédente.

Malgré tout, l’augmentation du salaire horaire moyen a accéléré à 0,4% en novembre, tandis que le taux de chômage est descendu à 3,7%. Ces indications laissent entrevoir une croissance saine du marché du travail, mais suffisamment modérée pour ne pas entraîner une hausse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale.

Cette situation devrait donc inciter la Réserve fédérale à maintenir le statu quo concernant ses taux lors de sa réunion du 13 décembre. En parallèle, la Banque centrale européenne devrait également opter pour le maintien de ses taux lors de sa réunion du 14 décembre, mais pourrait envisager de réduire progressivement les taux à partir d’avril.

Côté valeurs, les équipementiers automobiles, les entreprises du secteur du luxe, ainsi que des sociétés telles que Thales, Airbus et Legrand ont tiré profit de cette euphorie, tandis que des entreprises comme Worldline ont connu une baisse. Par ailleurs, de nouveaux records ont été atteints, notamment pour le géant de la beauté L’Oréal, Airbus et pour le motoriste Safran.

En bref, la Bourse de Paris a connu une semaine de forte hausse, en grande partie grâce aux chiffres de l’emploi américain, qui ont alimenté l’optimisme des investisseurs.

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