La région Île-de-France maintient ses subventions au collège Stanislas malgré les accusations d’homophobie et de sexisme
La région Île-de-France a annoncé maintenir ses subventions versées au collège Stanislas, malgré les accusations d’homophobie et de sexisme émises à l’encontre de l’établissement catholique privé. Un rapport de l’Inspection générale de l’Éducation nationale a pointé des dérives et des pratiques non conformes à la loi, mais la région souhaite attendre les conclusions de ce rapport avant de prendre une décision. La présidente de région, Valérie Pécresse, a déclaré que le financement sera maintenu tant que l’État maintient le contrat d’association du collège.
Des « dérives » homophobes et sexistes pointées du doigt
Le rapport de l’Éducation nationale a mis en évidence des « dérives » dans l’application du contrat d’association de l’établissement avec l’État, notamment concernant l’obligation de suivre des cours de catéchisme, contraire à la loi, ainsi que des propos homophobes et sexistes. La région attend que les préconisations de ce rapport soient intégralement mises en œuvre, sans délai, et demande que la justice soit saisie en cas d’infractions à la loi. Cette position diverge de celle de la Ville de Paris, qui a annoncé suspendre provisoirement son financement.
La polémique alimente l’agitation politique
La polémique autour du collège Stanislas a suscité une agitation politique, avec des réactions divergentes entre la région Île-de-France et la Ville de Paris. Suite à la médiatisation de l’affaire, la gauche pousse à la suspension des subventions, tandis que la région maintient son financement, rappelant l’obligation de financement pour les établissements sous contrat d’association. En attendant une éventuelle décision de l’État, la région refuse à ce stade de remettre en question ses financements, malgré les accusations portées à l’encontre du collège Stanislas.
