L’Arabie saoudite et ses alliés entravent l’adoption d’un objectif de sortie des énergies fossiles à la COP28

La tension monte à la COP28 alors que l’Arabie saoudite, l’Irak et d’autres pays exportateurs de pétrole continuent de s’opposer à tout engagement de sortie progressive des énergies fossiles dans l’accord final. Le président de la COP28, Sultan al-Jaber, a souligné l’importance de résoudre les différends sur les énergies fossiles avant la clôture de la conférence, car la combustion de ces dernières représente 80 % des émissions de gaz à effet de serre.

L’Arabie saoudite a plaidé pour le développement de technologies de capture du carbone, tandis que l’Irak a soutenu que toute mesure de réduction ou de sortie des énergies fossiles détruirait l’économie mondiale et accroîtrait les inégalités. Des militants ont même occupé brièvement le pavillon de l’OPEP pour exiger une sortie des énergies fossiles.

Par ailleurs, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a révélé que les engagements non contraignants pris par plus d’une centaine de pays et de compagnies pétrolières ne réduiraient que de 30 % les émissions nécessaires pour parvenir à la neutralité carbone d’ici 2030. Malgré ces tensions, certains observateurs restent prudemment optimistes quant aux progrès réalisés jusqu’à présent à la COP28.

Enfin, l’Azerbaïdjan a été proposé pour accueillir la prochaine conférence de l’ONU sur le climat, la COP29, en 2024, tandis que le Brésil est envisagé comme hôte de la COP30 en 2025.

La question de la sortie des énergies fossiles demeure au cœur des négociations à la COP28, tout en suscitant des réactions vives au sein de la communauté internationale.

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