L’armée équatorienne libère les otages des prisons

L’armée et la police équatoriennes reprennent le contrôle des prisons et libèrent les otages

L’armée et la police équatoriennes ont repris, le dimanche 14 janvier, le contrôle de plusieurs prisons et ont libéré plus de 200 fonctionnaires de l’administration pénitentiaire pris en otages. Selon le général Pablo Velasco, « le contrôle a été rétabli dans six centres » de détention, et une opération est « en cours » dans une dernière prison de la province méridionale de Cotopaxi. Cette opération à l’échelle nationale, déclenchée quelques heures après l’annonce de la libération de 136 gardiens et d’autres fonctionnaires pris en otage par les mutins, a ramené le pays à une certaine normalité après une semaine de chaos.

Les images diffusées par la police ont montré les gardiens, parmi lesquels de nombreuses femmes, en pleurs, épuisés et soutenus par leurs collègues, peu après leur libération. Depuis une semaine, des otages, couteau sous la gorge ou pistolet sur la tempe, appelaient les autorités à l’aide et à la retenue, dans des vidéos diffusées sur les réseaux. Le SNAI a rapporté samedi la mort d’un gardien lors d’affrontements avec des détenus, portant le bilan global d’une semaine de terreur à dix-neuf morts, parmi lesquels des civils, des gardiens de prison, des policiers et des prisonniers.

Après un vent de panique dans tout l’Equateur provoqué par l’attaque des studios d’une chaîne de télévision publique à Guayaquil, la situation est revenue à une relative normalité. Autrefois un havre de paix, l’Equateur est devenu ces dernières années le centre d’expédition de la cocaïne produite chez ses voisins colombien et péruvien. Les trafiquants de drogue ont imposé leur loi dans ce pays, livré à la violence des bandes criminelles.

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