Le président argentin ouvre les portes aux investisseurs étrangers pour l’acquisition de terres agricoles
Le nouveau président argentin a récemment adopté un décret qui permet à des investisseurs étrangers de prendre possession des terres agricoles du pays de façon illimitée. Ce décret, en vigueur depuis le 29 décembre, a modifié ou abrogé plus de 300 lois, dont la loi sur les terres datant de 2011. Cette loi limitait notamment le droit de propriété sur les terres rurales et les investissements dans ce secteur, pour préserver la production agricole nationale.
Ce changement législatif permet désormais à des investisseurs étrangers d’acquérir des portions d’espaces naturels sans aucune limite, engendrant une controverse au sein de la population argentine. Cette ouverture aux investisseurs étrangers suscite notamment des inquiétudes concernant l’avenir de la production agricole nationale et la préservation des ressources naturelles du pays.
La réaction de la population et des écologistes
Cette décision présidentielle a provoqué une vague de contestation au sein de la population argentine. Des manifestations de masse ont eu lieu, dans lesquelles les citoyens ont exprimé leur désaccord avec les réformes du président ultralibéral. Des mouvements citoyens se sont organisés, notamment à travers des cacerolazos, des concerts de casseroles, pour dénoncer les mesures gouvernementales.
De plus, les écologistes sont vent debout contre cette ouverture aux investisseurs étrangers, craignant une dégradation de l’environnement et une surexploitation des ressources naturelles. Ils dénoncent une politiqe qui risque de favoriser l’extranjerización de las tierras, en permettant aux transnationales de prendre possession des terres agricoles du pays.
Une contestation qui s’installe sur plusieurs fronts
En plus de la contestation citoyenne et écologiste, le gouvernement argentin doit également faire face à une opposition syndicale importante. La mise en place de réformes dérégulatrices a provoqué une grève générale et des manifestations de la part de plusieurs mouvements sociaux et syndicats. La décision présidentielle a également été contestée en justice, avec un nombre important de recours visant à déclarer le décret présidentiel comme inconstitutionnel.