Manifestation contre Carrefour à Lattes : Accusations de complicité avec Israël

Manifestation contre Carrefour à Lattes

Une soixantaine de manifestants ont investi l’hypermarché de Carrefour à Lattes près de Montepllier. Ils accusent l’enseigne de complicité avec Israël et les bombardements à Gaza. Elle s’en défend. Scandant « Palestine vaincra » et des slogans contre le gouvernement israélien et la guerre à Gaza, les militants de Boycott Désinvestissement Sanctions Montpellier se sont rendus au rayon fruits et légumes de l’hypermarché Carrefour à Lattes, près de Montpellier. Cette action insolite a eu lieu, ce samedi 6 janvier dans l’après-midi, à l’initiative du collectif de défense de la Palestine, dans le but de sensibiliser l’opinion publique. Les manifestants accusent Carrefour de complicité avec Israël en permettant notamment l’installation de franchises en territoires occupés.

Carrefour se défend

La direction de Carrefour indique dans un communiqué que : « aucun magasin Carrefour n’est présent dans les territoires occupés. Elle ajoute que : « le Groupe n’exerce aucune activité directement en Israël et n’a aucune participation capitalistique dans leur partenaire franchisé Yeinot Bitan. Le contrat de franchise est limité au territoire d’Israël et exclut la présence de tout magasin à l’enseigne Carrefour dans les territoires occupés ». Le collectif avait fait irruption au sein du supermarché samedi 6 janvier, dans l’après-midi. « Carrefour complice ». Samedi après-midi, une trentaine de membres du collectif BDS (boycott désinvestissement sanctions) se sont introduits au sein du Carrefour à Lattes.

Appels à la libération d’un manifestant

Lors du rassemblement dans le supermarché, un homme avait également été interpellé par les forces de l’ordre suite à une altercation avec un vigile. Placé en garde à vue pour « refus de se soumettre à un prélèvement ADN et participation à une manifestation illicite », ce dernier a finalement été relâché ce dimanche 7 janvier, en début d’après-midi. Le collectif BDS, ainsi que SUD éducation 34 et l’Union communiste Libertaire (UCL) Montpellier, dont l’individu fait partie, ont appelé à un rassemblement devant le commissariat à 14 h 30, pour dénoncer une « criminalisation du soutien à la cause palestinienne et plus largement du mouvement social », évoquent-ils. Un appel soutenu par CNT-ESS 34, Faucheurs volontaires de l’Hérault, FSU 34, GéS 34, NPA34 et Solidaires 34, et auquel une trentaine de personnes ont répondu présentes.

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