Des négociations commerciales tendues
Les négociations entre les enseignes de supermarchés et une partie de leurs fournisseurs de l’agro-industrie se sont terminées sur une note tendue. Alors que le premier round vient de se clôturer, les discussions concernaient les fournisseurs réalisant moins de 350 millions d’euros de chiffre d’affaires. Certains produits comme les pâtes, les chips, le café arabica, ou les produits à base de papier pourraient voir leurs prix baisser, mais de façon variable d’un produit à l’autre. Malgré des signes positifs, les négociations avec les multinationales s’annoncent plus compliquées.
Des perspectives incertaines pour l’inflation
Alors que les négociations commerciales touchent à leur fin, les perspectives d’inflation demeurent incertaines. Si certains industriels acceptent des baisses de prix sur certains produits, d’autres demandent des hausses de prix jugées déraisonnables. Ces demandes de hausses pourraient impacter le pouvoir d’achat des consommateurs, notamment les classes moyennes qui sont déjà fortement touchées par l’inflation. Malgré ces négociations, il n’est pas garanti que les baisses de prix se répercutent de manière significative en rayons.
Une situation préoccupante pour les classes moyennes
Au cœur des négociations commerciales, la question de l’inflation préoccupe particulièrement les classes moyennes. Selon Dominique Schelcher, directeur général de Système U, ces dernières sont les plus touchées par la hausse des prix. Il est crucial de les accompagner, car la situation actuelle impacte fortement leur pouvoir d’achat. Tandis que les négociations s’achèvent dans un contexte tendu, il est essentiel de trouver des solutions pour atténuer l’impact de l’inflation sur ces catégories de population.