Une augmentation inévitable du prix de l’électricité
Le 1er février 2024 marquera une nouvelle étape pour les particuliers et les professionnels, avec une hausse de 9,8 % sur les heures pleines et creuses, et de 8,6 % sur les tarifs de base de l’électricité. Cette augmentation fait suite à la fin du bouclier tarifaire du gouvernement, initialement mis en place pour amortir les conséquences de la flambée des prix de l’énergie pour les ménages. L’État a pris en charge les factures d’électricité à hauteur de 37 %, mais cette aide est désormais réduite.
Des conséquences sur les factures des particuliers et des professionnels
La hausse des factures variera en fonction des différents contrats et situations. Par exemple, une maison avec le chauffage électrique et une consommation de 9 MWh paiera 17,8 €/mois en plus, tandis qu’une personne seule dans un appartement chauffé à l’électricité avec une consommation de 4,2 MWh verra sa facture s’alourdir de 8,3 € tous les mois. Cette augmentation aura des répercussions sur les budgets des ménages et des entreprises, entraînant des pertes de 3 milliards de recettes pour le budget de la France en 2024.
Les raisons derrière cette hausse
Cette nouvelle augmentation est liée à la volonté du gouvernement de sortir progressivement du bouclier tarifaire. La taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE) passera de 1 euro le mégawattheure (MWh) à 21 euros le MWh à partir du 1er février, et une nouvelle hausse interviendra en 2025 pour atteindre le niveau d’avant le bouclier tarifaire (32,44 euros/MWh). Cette décision a suscité des débats sur l’efficacité du marché européen de l’électricité et ses conséquences sur les tarifs d’électricité en France.